mercredi 28 août 2013
mercredi 21 août 2013
Madagascar : plus de lémuriens d'ici 20 à 25 ans ?
http://fr.news.yahoo.com/madagascar-l%C3%A9muriens-dici-20-%C3%A0-25-ans-111305743.html
D'ici 20 ans, la totalité des lémuriens de Madagascar pourrait avoir disparue si rien n'est fait. En effet, selon plusieurs experts, la pauvreté de l'ile pousse les hommes à détruire la forêt qui constitue l'habitat de ces petits primates.
Madagascar est la seul île du monde où l'on peut encore observer des lémuriens en liberté. Mais ces petits primates sont aujourd'hui très gravement menacés de disparition. En effet leur habitat naturel, la forêt, est victime de la culture sur brûlis et des feux de brousse des Malgaches qui détruisent chaque année 200.000 ha de forêt. Car il est très rentable de piller la forêt de son bois précieux, de ses ressources minières (de l'or dont chaque gramme se vend 35 €) et de ses lémuriens. Plus que de la préserver, en tout cas. Aujourd'hui, il ne reste plus que 10 à 13 % de la forêt sur l'île, soit 50.000 km2, indique 20minutes.fr.
"Si on continue ce rythme de déforestation, on peut dire que d'ici 20 à 25 ans environ, il n'y aura plus de forêt, et donc plus de lémuriens", estime Jonah Ratsimbazafy, un célèbre primatologue malgache. Il rappelle que 93 des 105 espèces de lémuriens recensées sont menacées et que "tant que la pauvreté existera, on ne peut pas croire que l'on pourra empêcher la disparition de ces lémuriens".
Il faut dire que de plus en plus de Malgaches pauvres se lancent dans la coupe de bois précieux pour survivre. Par ailleurs, "les petits coupeurs de bois de rose dans le nord-est sont obligés de manger des lémuriens durant leurs longues expéditions dans la forêt où souvent ils n'emmènent pas suffisamment à manger. Couper du bois c'est dur, alors ils mangent de la viande de lémuriens car c'est plus facile à attraper que les oiseaux", explique un primatologue.
Pour les experts de plusieurs ONG environnementales, la mise en place d'un plan d'urgence est plus que nécessaire. Selon eux, un tel projet coûte 5,7 millions (...)
Lire la suite sur maxisciences.com
D'ici 20 ans, la totalité des lémuriens de Madagascar pourrait avoir disparue si rien n'est fait. En effet, selon plusieurs experts, la pauvreté de l'ile pousse les hommes à détruire la forêt qui constitue l'habitat de ces petits primates.
Madagascar est la seul île du monde où l'on peut encore observer des lémuriens en liberté. Mais ces petits primates sont aujourd'hui très gravement menacés de disparition. En effet leur habitat naturel, la forêt, est victime de la culture sur brûlis et des feux de brousse des Malgaches qui détruisent chaque année 200.000 ha de forêt. Car il est très rentable de piller la forêt de son bois précieux, de ses ressources minières (de l'or dont chaque gramme se vend 35 €) et de ses lémuriens. Plus que de la préserver, en tout cas. Aujourd'hui, il ne reste plus que 10 à 13 % de la forêt sur l'île, soit 50.000 km2, indique 20minutes.fr.
"Si on continue ce rythme de déforestation, on peut dire que d'ici 20 à 25 ans environ, il n'y aura plus de forêt, et donc plus de lémuriens", estime Jonah Ratsimbazafy, un célèbre primatologue malgache. Il rappelle que 93 des 105 espèces de lémuriens recensées sont menacées et que "tant que la pauvreté existera, on ne peut pas croire que l'on pourra empêcher la disparition de ces lémuriens".
Il faut dire que de plus en plus de Malgaches pauvres se lancent dans la coupe de bois précieux pour survivre. Par ailleurs, "les petits coupeurs de bois de rose dans le nord-est sont obligés de manger des lémuriens durant leurs longues expéditions dans la forêt où souvent ils n'emmènent pas suffisamment à manger. Couper du bois c'est dur, alors ils mangent de la viande de lémuriens car c'est plus facile à attraper que les oiseaux", explique un primatologue.
Pour les experts de plusieurs ONG environnementales, la mise en place d'un plan d'urgence est plus que nécessaire. Selon eux, un tel projet coûte 5,7 millions (...)
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L’olinguito : un nouveau petit carnivore, déjà menacé
http://www.neo-planete.com/2013/08/20/lolinguito-un-nouveau-petit-carnivore-animaux-mammifere/


Déjà observé et étudié, ce petit animal à la tête d’ours sur
un corps de chat vient pour la première fois d’être identifié.
L’olinguito devient ainsi le premier petit carnivore identifié en
Amérique, depuis 35 ans. Malheureusement, son espace naturel étant
menacé, cette petite bête l’est aussi.
Le mammifère, présenté dans une étude
scientifique de l’institut Smithsonian, parue jeudi dernier dans la
revue Zookeys, fait partie de la famille des Procyonidés.
« La découverte de l’olinguito montre
que le monde n’est pas entièrement exploré, et que certains de ses
secrets les plus fondamentaux ne nous ont pas été révélés », explique le responsable de l’étude, Kristofer Helgen de l’institut Smithsonian, après plus d’une décennie de recherches.
Les informations sur l’animal sont encore limitées
Cette petite boule de poils, d’environ 30 centimètres ne pèse qu’un kilo et se nourrit principalement de fruits, mais aussi d’insectes
et de nectar. Vivant à des altitudes comprises entre 1500 et 3000m, on
le retrouve sur les pentes de la cordillère des Andes, caché dans la
forêt de nuage qui s’étend entre la Colombie et l’Équateur.
« Les données des anciens spécimens
répertoriés nous donnaient une idée de l’endroit où chercher, mais ça
nous paraissait revenir à chercher une aiguille dans une botte de foin », précise Roland Keys, co-organisateur de l’expédition et directeur du laboratoire de la biodiversité et de l’observation de la terre du Muséum des sciences naturelles de Caroline du Nord.
Chanceux lors de leurs recherches, les
scientifiques ont pu brièvement observer les olinguitos dans leur milieu
naturel. Un milieu menacé, sous la pression de l’homme. Les chercheurs
estiment que 42 % de leur habitat historique ont déjà été convertis en
zones urbaines ou agricoles. « Nous espérons que l’olinguito servira
d’espèce ambassadrice pour les forêts de nuage de l’Équateur et de la
Colombie, attirant l’attention du monde sur ces habitats en danger », confie Helgen. Nous l’espérons aussi…
mardi 13 août 2013
Cameroun : le projet d’Herakles Farms menace des espèces en danger – rapport
http://forets.greenpeace.fr/cameroun-le-projet-dherakles-farms-menace-des-especes-en-danger-rapport?__utma=218051913.618924226.1376394408.1376394408.1376394408.1&__utmb=218051913.1.10.1376394408&__utmc=218051913&__utmx=-&__utmz=218051913.1376394408.1.1.utmcsr=yahoo|utmccn=%28organic%29|utmcmd=organic|utmctr=greenpeace&__utmv=-&__utmk=78996951
Cameroun : le projet d’Herakles Farms menace des espèces en danger – rapport
Les résultats d’une nouvelle étude démontrent que le projet de plantation de palmiers à huile d’Herakles Farm pourrait détruire l’habitat unique d’espèces menacées tels que les chimpanzés du Nigeria-Cameroun et le Drill.Herakles Farms prétend que la plupart de la zone ciblée par son projet est constituée de forêts fortement dégradées et de terres agricoles, et affirme que son projet dans la Région du Sud-Ouest du pays n’affecterait donc qu’une zone de faible valeur pour la conservation de la biodiversité.

Les
espèces en danger menacées par ce projet sont notamment : le chimpanzé
du Nigeria Cameroun (b + c) et le Drill (a). Photos prises au
sanctuaire Pandrillus Drill , Nigeria. © Cyril Ruoso
Les résultats préliminaires d’une nouvelle étude, menée par l’Université de Dschang au Cameroun en collaboration avec l’Université de Göttingen (Allemagne) et soutenue par Greenpeace, montrent que le postulat de l’entreprise est faux.
Outre les chimpanzés du Nigeria-Cameroun, la zone qu’Herakles Farms prévoit de transformer en plantation abrite d’autres espèces de primates en danger : telles que le Drill (le Cameroun abrite 80% de l’habitat de la population restante de Drill , le rare colobe roux du Cameroun, le mangabey couronné, les éléphants de forêt et une foule d’espèces de poissons rares – dont certaines ne peuvent être trouvées que dans cette partie d’Afrique. Les chimpanzés du Nigeria-Cameroun sont classés par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) comme étant une espèce en danger. En effet, certaines estimations de scientifiques recensent seulement 3,500 individus survivant encore à l’état sauvage. Par ailleurs, le drill est l’un des primates les plus menacés d’Afrique et 80% de l’habitat de la population restante dans le monde se situe dans une partie forestière relativement petite du Cameroun.
Les animaux ont vu leur habitat naturel fortement érodé par l’activité humaine au cours des dernières années. Les projets mal conçus et mal intentionnés, comme celui de Herakles Farms, ne feront qu’exacerber cette dégradation.
Ironiquement, le gouvernement américain est parmi les acteurs qui ont investi massivement dans des programmes de conservation pour aider à préserver les chimpanzés, alors que c’est une entreprise privée américaine qui s’apprête à détruire leur habitat ici au Cameroun.
Nouvel arrangement d’Herakles avec la vérité ?
Les résultats contenus dans ce rapport montrent que les études antérieures présentées par l’entreprise étaient inadaptées et ne mentionnaient pas la présence d’espèces de mammifères menacées comme elles auraient dû le faire.
Mais l’entreprise est familière des approximations … Des déclarations fausses, mensongères ou inexactes ont été relevées dans des documents ou communications d’Herakles Farms concernant son projet de plantation.
Elle communique en effet beaucoup sur l’accord des populations concernées par le projet alors que le développement de la plantation s’est déroulé illégalement et a été associé à des pratiques de corruption. Le projet a été développé sans consultation réelle des communautés, ni leur consentement libre, informé et préalable. Nombreux sont les membres de ces communautés qui s’opposent au projet qui menace de leur faire perdre leurs terres et leurs moyens de subsistance traditionnels.
Après avoir décimé les forêts tropicales d’Asie du sud-est, les industriels de l’huile de palme se ruent sur l’Afrique.
Le projet Herakles Farms illustre la menace de l’accaparement des terres en Afrique. Un tel projet d’huile de palme, menée en violation du droit national, malgré l’opposition de nombreux résidents locaux, et dans une zone densément boisée, ne devrait pas être autorisé.
Sur l’huile de palme en Afrique, l’accaparement des terres et le dossier Herakles, notre page : Afrique, la dernière frontière de l’huile de palme
Lire toutes les actualités liées à Herakles Farms
Si le comportement des humains ne change pas, plusieurs espèces de requins risquent de disparaître définitivement
http://www.ifaw.org/france/actualites/si-le-comportement-des-humains-ne-change-pas-plusieurs-esp%C3%A8ces-de-requins-risquent-de-dis
On
estime à 100 millions le nombre de requins pouvant être tués chaque
année pour leurs ailerons ; un bol de soupe d'ailerons de requin,
considérée comme un mets raffiné, peut se vendre jusqu'à 100 $.
Depuis son plus jeune âge, Vanessa a toujours été fascinée et captivée par la nature et la faune sauvage.
Elle a eu son premier appareil réflex fin

Tout en eux me fascine : leur élégance, leur profil
hydrodynamique optimisé au fil des millénaires, leur puissance brute...
la liste est sans fin.
Alors, lorsqu'on m'a offert l'opportunité de nager avec eux pour la première fois en mars 2011, je n'ai pas pu refuser.
Cette semaine aux Bahamas m'a changée à tout jamais.
Je mentirais si je ne reconnaissais pas que la plongée
m'inquiétait un peu, car tous les requins ont acquis une mauvaise
réputation à travers des films comme « Les dents de la mer » et des
médias qui s'intéressent toujours beaucoup aux attaques de requins. Mais
après avoir fait des recherches sur ces attaques, les statistiques
m'ont rassurée : en fréquentant régulièrement les plages, j'avais une
chance sur 11,5 millions d'être attaquée et une chance sur
264,1 millions d'être tuée.
Alors que je me préparais pour faire ma première plongée, j'étais tout autant inquiète qu'excitée.
Une fois dans l'eau, ce que j'ai vu m'a laissée bouche
bée : il y avait des requins partout. Des requins de récif nageaient
près de ma tête, et des requins-citron évoluaient près du fond entre
tous les plongeurs. Nous avons même eu la chance de voir des
requins-tigres. Aucune de ces espèces n'était agressive ou ne défendait
son territoire alors que nous envahissions temporairement leur espace.
C'est au cours de ce voyage que j'ai mieux pris conscience
du terrible sort des requins. On estime à 100 millions le nombre de
requins pouvant être tués chaque année pour leurs ailerons – un bol de
soupe d'ailerons de requin, considérée comme un mets raffiné, peut se
vendre jusqu'à 100 $. En analysant ces chiffres, on constate que plus de
11 000 requins sont tués toutes les heures.
Soit trois par seconde.
D'après une étude menée en 2009 par l'Union internationale
pour la conservation de la nature (UICN), un tiers des requins
océaniques sont menacés d'extinction dans les prochaines décennies. Les
requins existent depuis des millions d'années, et ils pourraient
disparaître de mon vivant.
Heureusement, des efforts sont déployés dans le monde
entier pour assurer une meilleure protection aux requins. Les gens
réalisent lentement que les requins sont plus précieux vivants que
morts. Mais il faut beaucoup de travail pour changer certaines
traditions profondément ancrées.
Les craintes des gens, leur ignorance et leur manque
d'intérêt sont parmi les pires ennemis des requins. Pourquoi nous, les
hommes, aurions-nous plus le droit de nager dans l'océan que toute autre
créature ?
Les requins sont indispensables dans l'océan. Prédateurs
au sommet de la chaîne alimentaire, ils régulent le niveau de la
population des autres poissons.
Retirez-les et l'ensemble de l'écosystème sera déséquilibré.
Après avoir passé une semaine avec les requins aux
Bahamas, je ne peux pas rester silencieuse face à leur sort. Ils ne
chassent pas l'homme ; ils ne rôdent pas près des plages pour attaquer
les nageurs. Mais ils risquent de disparaître rapidement, très
rapidement, si nous ne changeons pas notre comportement.
Vanessa Mignon
About Vanessa Mignon

Elle a eu son premier appareil réflex fin
vendredi 9 août 2013
Une première depuis 50 ans en Russie : une femelle panthère de perse donne naissance à deux petits
http://www.wwf.fr/s-informer/actualites/une-premiere-depuis-50-ans-en-russie-une-femelle-panthere-de-perse-donne-naissance-a-deux-petits
UNE PREMIÈRE DEPUIS 50 ANS EN RUSSIE : UNE FEMELLE PANTHÈRE DE PERSE DONNE NAISSANCE À DEUX PETITS
Pour la première fois depuis 50 ans, une panthère de Perse – ou
léopard iranien – a donné naissance à deux petits dans un parc national
en Russie. Cette naissance couronne les efforts déployés pour
réintroduire cette espèce menacée à l’état sauvage dans la région.
Les petits sont nés mi-juillet au Centre d’élevage et de réhabilitation de la panthère de Perse du parc de Sotchi, dans le sud-ouest de la Russie.
« Ils seront remis en liberté lorsqu’ils seront capables d’assurer leur subsistance, et nous espérons qu’ils constitueront une nouvelle population de léopards dans les montagnes du Caucase », a assuré Natalia Dronova, coordonnatrice des espèces pour le WWF-Russie.
« Il est encore trop tôt pour déterminer le sexe des petits. Ils sont encore dans la tanière avec leur mère et le personnel du Centre essaie de ne pas déranger la petite famille », a ajouté Umar Semyonov, le responsable du Centre d’élevage.
Les parents, Zadig et Andrea, ont été transférés du zoo de Lisbonne (Portugal) au parc de Sotchi en 2012.
À la naissance, le bébé léopard mesure 15 cm et pèse entre 500 et 700 grammes, en moyenne.
Les petits commencent à voir vers le 7e ou 9e jour, et à l’âge de deux semaines ils commencent déjà à ramper et à se déplacer dans la tanière, qu’ils quitteront à l’âge de deux mois. Au début, la mère les nourrira de viande partiellement digérée, mais ils commenceront rapidement à manger leurs proies.
La panthère de Perse (Panthera pardus tulliana ) a déjà occupé l’ensemble de cette vaste région montagneuse entre la mer Noire et la mer Caspienne, mais sa population a chuté au 20e siècle en raison du braconnage et de la perte d’habitat.
La panthère de Perse figure sur la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN . On a recensé en effet moins de 1 290 adultes dans un vaste territoire regroupant l’Iran, l’est de la Turquie, les montagnes du Caucase, le sud du Turkménistan et certaines régions de l’ouest de l’Afghanistan.
Il reste moins de 1 290 panthères de Perse adultes de nos jours et seulement dans la région du nord du Caucase.
Le programme de réintroduction de la panthère de Perse est mené par le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement de la Fédération de Russie, avec la participation du parc national de Sotchi, de la Réserve naturelle du Caucase, de l’Institut A.N. Severtsov d’écologie et d’évolution, du WWF et du zoo de Moscou.
© Victor Lukarevskij / WWF-Russie
Les petits sont nés mi-juillet au Centre d’élevage et de réhabilitation de la panthère de Perse du parc de Sotchi, dans le sud-ouest de la Russie.
« Ils seront remis en liberté lorsqu’ils seront capables d’assurer leur subsistance, et nous espérons qu’ils constitueront une nouvelle population de léopards dans les montagnes du Caucase », a assuré Natalia Dronova, coordonnatrice des espèces pour le WWF-Russie.
« Il est encore trop tôt pour déterminer le sexe des petits. Ils sont encore dans la tanière avec leur mère et le personnel du Centre essaie de ne pas déranger la petite famille », a ajouté Umar Semyonov, le responsable du Centre d’élevage.
Les parents, Zadig et Andrea, ont été transférés du zoo de Lisbonne (Portugal) au parc de Sotchi en 2012.
À la naissance, le bébé léopard mesure 15 cm et pèse entre 500 et 700 grammes, en moyenne.
Les petits commencent à voir vers le 7e ou 9e jour, et à l’âge de deux semaines ils commencent déjà à ramper et à se déplacer dans la tanière, qu’ils quitteront à l’âge de deux mois. Au début, la mère les nourrira de viande partiellement digérée, mais ils commenceront rapidement à manger leurs proies.
La panthère de Perse (Panthera pardus tulliana ) a déjà occupé l’ensemble de cette vaste région montagneuse entre la mer Noire et la mer Caspienne, mais sa population a chuté au 20e siècle en raison du braconnage et de la perte d’habitat.
La panthère de Perse figure sur la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN . On a recensé en effet moins de 1 290 adultes dans un vaste territoire regroupant l’Iran, l’est de la Turquie, les montagnes du Caucase, le sud du Turkménistan et certaines régions de l’ouest de l’Afghanistan.
Il reste moins de 1 290 panthères de Perse adultes de nos jours et seulement dans la région du nord du Caucase.
Le programme de réintroduction de la panthère de Perse est mené par le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement de la Fédération de Russie, avec la participation du parc national de Sotchi, de la Réserve naturelle du Caucase, de l’Institut A.N. Severtsov d’écologie et d’évolution, du WWF et du zoo de Moscou.
© Victor Lukarevskij / WWF-Russie
mardi 6 août 2013
Entente cordiale dans les Balkans pour protéger une espèce menacée de lynx
http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/Entente-cordiale-dans-les-Balkans-pour-proteger-une-espece-menacee-de-lynx/%28theme%29/41805
Entente cordiale dans les Balkans pour protéger une espèce menacée de lynx

Hanau, Allemagne: un Lynx (Lynx lynx), cousin du Lynx des Balkans, assis
dans son enclos du parc de Hanau Klein-Auheim, en Allemagne en
septembre 2012. AFP PHOTO / ARNE DEDERT GERMANY OUT
Le lynx des Balkans ne connaît pas les frontières. Son terrain de chasse peut s’étendre sur plus de 500 kilomètres carrés. Menacée par le braconnage, la chasse et la destruction de son habitat, on pensait l’espèce disparue depuis les années 1940. Mais en 2007 un lynx des Balkans est de nouveau aperçu en Macédoine. Se lance alors le Balkan Lynx Recovery Program qui vise à protéger l’espèce. Désormais, 3% du territoire de l’Albanie ont été désigné comme réserve naturelle pour participer à la protection de l’espèce, d’autres régions en Macédoine sont également en voie de protection. Les scientifiques pensent qu’une soixantaine d’animaux vivent désormais entre ces deux pays et qu’il est fort probable que ces animaux se déplacent en direction du Kosovo et du Monténégro. Pour Aleksandër Trajçe, chargé de projet pour le Balkan Lynx Recovery Program, « nous somme optimistes. Lorsque nous avons débuté il y a quelques années de cela, nous ne savions pas si l’espèce existait encore ou pas. Nous avons parcouru un long chemin depuis le début du programme ». Un beau projet de conservation, donc, dans une région du globe souvent pointée du doigt pour les conflits qui y ont eu lieu.
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