jeudi 30 mai 2013

Stop à la barbarie, réhabilitons le blaireau !

 http://www.cpepesc.org/Aidez-le-blaireau-une-espece.html

Stop à la barbarie, réhabilitons le blaireau ! Une espèce discrète et fragile en déclin, protégée dans de nombreux pays, mais toujours torturée en France .



Le discret et sympathique blaireau est une espèce très fragile dont les effectifs sont en diminution. Les populations de blaireaux sont en effet fortement fragilisées en Europe, et en premier lieu en France, parce que depuis toujours victimes d’une persécution cruelle, du trafic routier et n’ayant d’autre part qu’un très faible taux de reproduction qui a été établi, par l’administration française des forêts, à 0,3 jeune par adulte par an !
Cette situation a amené des pays voisins, plus réactifs et responsables que l’Etat français, comme la Belgique ou l’Espagne à le protéger. Il est ainsi protégé dans la plupart des autres pays : Espagne, Grande-Bretagne, Luxembourg, Italie, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Grèce, Irlande, Portugal... La présence du blaireau est un indicateur de qualité écologique de l’environnement naturel.
Mais visiblement, cela n’a pas l’air de faire réfléchir les organisations de chasseurs français. Elles continuent de le détruire dans des conditions épouvantables. Elles vont même jusqu’à organiser des championnats de déterrage de blaireaux où à demander leur inscription dans la liste des animaux « nuisibles » !

L’abomination du déterrage des blaireaux.

Le déterrage, ou vénerie sous terre, est une pratique de chasse abominable de cruauté. L’animal coincé dans son terrier, stresse durant des heures avant d’énormément souffrir, notamment à cause de sa saisie avec des pinces métalliques et des morsures par les chiens et d’autres tribulations sadiques !
A l’aube du troisième millénaire, rien ne peut justifier dans une société éduquée et civilisée, une pratique aussi barbare qu’inutile, sinon le plaisir lâche, sadique et pervers d’individus de s’amuser à torturer un animal sauvage.
Le déterrage divertit quelques centaines de personnes et ne peut qu’en révolte des millions.
- En savoir plus, consulter le site http://abolition-deterrage.com/abolir_deterrage.htm
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Une sensibilisation et un grand film sur le blaireau.

L’association MELES, est une association dédiée au blaireau. Elle a pour but l’étude et la protection des blaireaux et a notamment réalisé un grand film particulièrement saisissant sur ce petit animal, « Le blaireau de l’ombre à la lumière ». Il est possible d’en visionner en ligne la présentation sur le site de cette association http://www.meles.fr/crbst_4.html. L’association MELES propose aussi des animations sur le blaireau et des projections intégrale du film.

La vie du blaireau !

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Le très discret blaireau est parfois victime de la circulation automobile.
- Comment le blaireau creuse-t-il ses galeries sous terre ?
Le blaireau est muni de pattes avant très puissantes, munies de cinq longues griffes. La journée, les blaireaux sont dans leurs terriers. Ils sortent pour s’alimenter à la tombée de la nuit et rentrent avant le jour.
- Que mangent les blaireaux ?
Leur menu préféré est le ver de terre, les limaces et les escargots. Mais le blaireau aime aussi les fruits sauvages (pommes, poires, baies, raisins) : c’est un opportuniste. Il détruit des campagnols, des crapauds.
Jusque-là, il apparaît utile mais lorsque le maïs est en lait, il se sert dans les champs : voilà le seul reproche que l’on peut formuler contre lui !
Le blaireau ne chasse pas, contrairement au renard avec qui il partage parfois son terrier.
En été et en automne, le blaireau grossit car il trouve beaucoup de nourriture, mais l’hiver venu, il sort moins, uniquement ou presque pour faire ses besoins dans des latrines et déguster ça et là quelques proies.
Son alimentation étant restreinte, il maigrit. Il n’hiberne donc pas. Le printemps venu, il recommencera à sortir et à se nourrir plus copieusement.
Des pétitions circulent pour demander, comme dans d’autres pays d’Europe, tels le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, les Pays-Bas sa protection en France …
(Extrait d’un article de Colette Penneçot paru dans « Serre Vivante » (26/2006)
. Ndlr : Un certain nombre d’articles concernant la protection des blaireaux ont déjà été publiés sur ce site. Pour les retrouver taper "blaireau" sur le moteur de recherche en marge gauche de la page d’accueil

mardi 28 mai 2013

Amphibiens : attention, espèce menacée

http://fr.news.yahoo.com/amphibiens-attention-esp%C3%A8ce-menac%C3%A9e-123131666.html

lundi 27 mai 2013

Afrique du Sud : le roi des Zoulous s'insurge contre le braconnage des rhinocéros

http://www.30millionsdamis.fr/acces-special/actualites/detail/article/6125-afrique-du-sud-le-roi-des-zoulous-sinsurge-contre-le-braconnage-des-rhinoceros.html

JOHANNESBURG, 22 mai 2013 (AFP) - Le roi des Zoulous Goodwill Zwelithini s'est insurgé mercredi contre le braconnage des rhinocéros qui a pris des proportions inquiétantes ces dernières années en Afrique du Sud, appelant les autorités à sensibiliser les populations rurales pour protéger les animaux.
"Qui sont ces gens qui font une chose aussi horrible?", s'est révolté le chef traditionnel de la plus importante communauté sud-africaine, au cours d'un séminaire à l'Université du Zoulouland (est). "Cela me fait souffrir chaque fois que je lis qu'un rhino a encore été tué", a-t-il poursuivi, selon l'agence Sapa. "Nous vous prions de mettre fin à cette ineptie", a imploré le monarque, relevant que certains habitants des très pauvres campagnes sud-africaines étaient forcément complices.
Historiquement, la chasse était contrôlée par le roi chez les Zoulous, et elle ne servait qu'à nourrir les populations, a-t-il rappelé. Les braconniers doivent être considérés comme des "ennemis de l'Afrique", a estimé le roi Goodwill Zwelithini, qui reste une autorité morale pour les quelque 12 millions de Zoulous vivant en Afrique du Sud.
En dépit du renforcement des mesures de sécurité, le rythme du massacre des rhinocéros ne cesse de s'accélérer et le ministère de l'Environnement, a fait état dans son dernier point le 15 mai, de 313 animaux abattus depuis le début de l'année. Parmi eux, 20 rhinocéros ont été tués au KwaZulu-Natal, la province d'origine des Zoulous. Mais le directeur général des parcs naturels de la province a relevé que dix autres ont été braconnés au cours de la semaine dernière, selon Sapa. Les statistiques officielles montrent que 668 rhinocéros ont été tués par des braconniers en Afrique du Sud en 2012, contre 448 en 2011, 333 en 2010, 122 en 2009, 83 en 2008 et seulement 13 en 2007. La progression du braconnage s'explique par la vente à prix d'or des cornes en Asie, en particulier au Vietnam, où elles sont recherchées dans la médecine traditionnelle. La corne des rhinocéros est pourtant exclusivement composée de kératine, la même matière que les ongles humains. La population de rhinocéros d'Afrique du Sud commencera à décliner vers 2016 si le rythme actuel du braconnage se poursuit, a récemment prévenu la ministre de l'Environnement Edna Molewa, en marge d'une réunion de la Convention sur le commerce international des espèces protégées (CITES) à Bangkok. La population de rhinocéros blancs, la plus nombreuse des sous-espèces locales en Afrique du Sud, est estimée par les autorités à un peu plus de 18.000 animaux.

Les éléphants du Mozambique menacés de disparition dans les dix ans

 http://www.bfmtv.com/planete/elephants-mozambique-menaces-disparition-dix-ans-503422.html

Le Mozambique abritait environ 15.000 éléphants il y a cinq ans. Mais ils pourraient disparaître dans les dix ans si aucune mesure sérieuse n'est prise pour combattre les braconniers, préviennent des défenseurs de l'environnement qui estiment que l'Afrique du Sud voisine pourrait être touchée ensuite. Un comptage aérien effectué en 2011 a dénombré 2.667 carcasses dans la réserve de Niassa, à la frontière tanzanienne dans l'extrême nord du pays. Des animaux tués dans les deux années précédentes.

Les braconniers en tuent environ 1.000 par an, selon les estimations. "Il y a davantage d'éléphants tués que de naissances", se désole Carlos Lopes Pereira, consultant pour l'ONG Wildlife Conservation Society (WCS). "Si on continue à ce rythme, il se pourrait que nous n'ayons plus d'éléphants dans huit ans", estime cet expert. L'un des pays les plus pauvres d'Afrique
Le Mozambique, dévasté par une guerre civile qui a pris fin en 1992, reste l'un des pays les plus pauvres d'Afrique malgré la découverte récente d'énormes réserves de gaz et de charbon. Le budget de l'Etat ne suffit pas pour répondre aux besoins de base de la population, et la protection de la nature n'est en rien une priorité.
Les rangers dans les parcs sont peu nombreux et mal armés de fusils à réarmement manuel datant de la Seconde Guerre mondiale, face à des braconniers équipés d'armes puissantes et récentes et de véhicules qui permettent des chasses à grande échelle.
"Ils sont capables de tuer plusieurs animaux en même temps", constate Carlos Lopes Pereira. Les braconniers, qui connaissent les moeurs des éléphants, tuent d'abord la matriarche de la horde. Privés de leur guide, les autres animaux s'affolent et tournent sur place, permettant aux chasseurs d'en abattre jusqu'à cinq ou six au même endroit.
Et les conservateurs des parcs voient la mortalité augmenter parmi les jeunes éléphants orphelins, victimes notamment d'attaques de lions.
Les autorités mozambicaines affirment que les tueurs viennent de la corne de l'Afrique, suivant en cela une tradition très ancienne: "Historiquement, les braconniers descendent de Somalie, en passant par le Kenya", explique Francisco Pariela, directeur national de la protection de la nature. Ils recrutent et paient des Mozambicains pour les informer des mouvements des troupeaux: "Des fonctionnaires de l'Etat sont impliqués, de même que des habitants de la zone."
 
 
La Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES) a relevé dans un rapport publié au début de l'année que "le continent africain n'a jamais connu autant de braconnage d'éléphants". Elle estime que près de 25.000 pachydermes ont été tués pour leurs défenses pendant la seule année 2011.
Le trafic de l'ivoire a doublé depuis 2007 et a plus que triplé au cours des quinze dernières années. Il alimente principalement l'Asie et le Moyen-Orient, où les défenses sont sculptées ou réduites en poudre pour la médecine traditionnelle.
Et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et des groupes de défense de l'environnement constatent que les pachydermes du sud et de l'est du continent, qui était jusqu'à présent relativement épargnés, sont maintenant menacés.

Le Mozambique ne protège pas sa faune

Le Mozambique a été montré du doigt pour son piètre bilan en matière de protection de la faune. En 2012, le Fonds mondial pour la nature (WWF) l'a placé avec le Laos et le Vietnam parmi les pays qui font le moins d'efforts pour contrôler le commerce illégal de parties animales.
Son rôle de plaque tournante du trafic a émergé récemment, les braconniers descendant vers le sud après avoir quasiment vidé de ses éléphants l'Afrique centrale et occidentale.
Lopes Pereira craint que les braconniers ne se tournent ensuite vers le célèbre parc national Kruger, en Afrique du Sud. Cette vaste réserve frontalière du Mozambique - où ce sont actuellement les rhinocéros qui sont massacrés, pour leurs cornes - abrite quelque 12.000 éléphants.
"Le commerce de l'ivoire est complètement hors de contrôle. Le braconnage pour l'ivoire s'aggrave de jour en jour et aura une incidence sur l'Afrique du Sud, s'il n'est pas arrêté au Mozambique", avertit-il.

mardi 14 mai 2013

Centrafrique: 26 éléphants massacrés dans un site classé au patrimoine mondial

 http://www.lesamisdedidie.net/t25670-centrafrique-26-elephants-massacres-dans-un-site-classe-au-patrimoine-mondial#58853

http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/Centrafrique-26-elephants-massacres-dans-un-site-classe-au-patrimoine-mondial?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Goodplanetinfo+%28Les+D%C3%A9p%C3%AAches+GoodPlanet.info+%29

Centrafrique: 26 éléphants massacrés dans un site classé au patrimoine mondial





Deux éléphants © AFP/Archives Issouf Sanogo



LIBREVILLE - (AFP) - Au moins 26 éléphants ont été massacrés lundi par des braconniers dans le site classé au patrimoine mondial de l'humanité de Dzanga Bai, au sud-ouest de la Centrafrique, selon un communiqué du WWF vendredi. "Au moins 26 éléphants ont été massacrés (...) après l'entrée de 17 individus armés de kalachnikov dans cette réserve unique d'éléphants", rapporte l'ONG. Les braconniers "se sont présentés comme faisant partie des forces du gouvernement de transition (Séléka)", au pouvoir depuis six semaines, ajoute l'ONG. Mardi, le WWF avait déjà alerté les médias de la présence de ces braconniers dans le parc, appelant "la communauté
internationale à aider à rétablir la paix et l'ordre en République centrafricaine qui a été secoué par la violence et le chaos depuis le début de l'année" et à aider "à préserver ce site unique du patrimoine mondial". L’Afrique centrale est régulièrement frappée par des opérations de braconnage. En février 2012, au moins 300 éléphants ont été tués pour leur ivoire dans le parc national de Bouba N'Djidda (nord du Cameroun).
© AFP