Les requins respirent, les ours polaires tremblent...
C'était la dernière nuit à Bangkok pour les représentants des 178 pays réunis en Thaïlande par la Convention internationale sur le commerce des
espèces menacées (Cites). Chargés de lutter contre le trafic d'animaux et de plantes protégés, les délégués avaient entre leurs mains le sort de plusieurs
espèces. Lesquelles sortent gagnantes de cette réunion? Lesquelles risquent d'être rayées de la surface du globe? 20 Minutes fait le point.
Les gagnantsSans conteste, les grands gagnants de la réunion de la Cites sont les requins. Le requin océanique à pointe blanche (ou requin longimane), trois
espèces de requins-marteaux (halicorne, grand et lisse) et le requin-taupe, ainsi que les raies manta, ont été inscrits à l'annexe II de la Cites, qui régule le commerce des
espèces pour empêcher la surexploitation. D'ici à 18 mois, les pays exportateurs de requins devront délivrer des permis d'exportation et s'exposeront à des sanctions s'ils mettent en danger la survie de l'espèce.
Les tortues ont également tiré leur épingle du jeu. Défendues par la Chine et les Etats-Unis, 44
espèces de tortues d'eau douce ou terrestres d'Asie et trois
espèces de tortues d'eau douce d'Amérique du Nord devraient bénéficier d'une meilleure protection. Elles sont notamment
menacées par le trafic en vue d'alimenter le marché des nouveaux animaux de compagnie.
Enfin, pas de cuillère de bois pour les arbres. Le commerce des bois précieux sera désormais mieux encadré afin d'éviter le trafic d'
espèces végétales
menacées. L'ébène de Madagascar et le bois de rose devront être exportés avec des permis afin d'éviter l'abattage illégal.
Les perdantsPas de défense supplémentaire pour les éléphants. Le commerce florissant de l'ivoire, qui menace les éléphants d'Afrique et d'Asie de disparition, ne devrait pas être freiné par les quelques (...)
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