vendredi 6 septembre 2013

Biriatou (64) : les douanes interceptent un trafic d'oiseaux protégés

http://www.sudouest.fr/2013/09/06/biriatou-les-douanes-interceptent-un-trafic-d-oiseaux-proteges-1161069-4018.php

82 chardonnerets, pinsons et mésanges, dans un état déplorable, étaient cachés dans les caisses d'une camionnette et masqués par des couvertures

Les oiseaux ont été recueillis dans un état déplorable

Les oiseaux ont été recueillis dans un état déplorable (Ludivine Courtet)

  Jeudi soir, vers 21 h 30, suite à un contrôle, les douanes de Biriatou ont mis la main sur un trafic d’oiseaux, saisissant quatre-vingt deux volatiles, tous étant des espèces protégées. Le véhicule, un Mercedes Vito immatriculé en Belgique, provenait d’Espagne et faisait route vers la Belgique, plaque tournante du trafic d’oiseaux protégés.


Les volatiles étaient cachés dans des caisses de 40 cm de long sur 20 de large et 15 cm de hauteur. Ils se trouvaient dans un état déplorable et entassés dans leur fiente. Masqués par des couvertures ainsi que des pastèques, ils ont beaucoup souffert de la chaleur. Leur plumage est très abîmé.
Il s'agissait de neuf espèces, toutes protégées : pinsons, becs croisés, mésanges charbonnières, et surtout quarante et un chardonnerets élégants, dont on estime qu'un couple se revend entre 150 et 200 euros au marché noir. Ces volatiles sont particulièrement recherchés par des collectionneurs et des petits éleveurs, notamment pour les concours.
Le fraudeur est connu, c’est un récidiviste du trafic d’oiseaux, déjà saisi en Espagne et identifié pour d’autres affaires.
Les douaniers ont fait appel au centre de protection des animaux Hegalaldia, basé à Ustaritz, pour venir en aide aux oiseaux. Selon les soigneurs, deux specimen sont morts ce matin et dix autres seraient dans un état critique avancé. Certains en revanche devraient pouvoir être relâchés après avoir êté bagués.
 
 

dimanche 1 septembre 2013

Quand les zoos mondiaux travaillent à la sauvegarde des espèces menacées

http://fr.news.yahoo.com/zoos-mondiaux-travaillent-%C3%A0-sauvegarde-esp%C3%A8ces-menac%C3%A9es-125421478.html

  • Comme d'autres espèces menacées, le rhinocéros de Sumatra fait l'objet d'un vaste programme de sauvegarde dans les zoos mondiauxAfficher la photoComme d'autres espèces menacées, le rhinocéros de Sumatra fait l'objet d'un vaste programme de sauvegarde dans les zoos mondiaux

    Les zoos cherchent à mettre en place une espèce d'Arche de Noé de haute technologie pour assurer la survie des espèces menacées. Cette arche d'un nouveau genre implique de conserver le sperme congelé d'espèce en voie de disparition, de protéger les données génétiques d'animaux ou encore de procéder à des échographies d'animaux en gestation pour assurer la survie de leurs petits.
    Le braconnage et la déforestation font des ravages au sein des populations animales à travers le monde. Pour faire face, tout est mis en oeuvre pour assurer la survie des espèces les plus menacées. Les zoos de la planète y participent en mettant en place des programmes de reproduction en captivité. Ainsi, aujourd'hui, plus de 500 espèces font l'objet de programmes spéciaux de survie : guépards, éléphants d'Asie, putois d'Amérique, oryx...
    Mais ce n'est pas tout puisqu'ils utilisent aujourd'hui des techniques très élaborées pour bâtir une espèce d'Arche de Noé moderne. Tout a commencé dans les années 1970 lorsque les zoologistes se sont aperçus que les bébés girafes et gazelles conçus en captivité avaient moins de chance de survivre. Cela était dû aux problèmes causés par la consanguinité. "Cela a provoqué un bouleversement dans les zoos qui ont réalisé qu'ils devaient mieux gérer leurs populations d'animaux en captivité", explique David Wildt, qui dirige le Centre de la survie des espèces au Smithsonian National Zoo de Washington.
    Des reproductions mieux gérées
    Ainsi, les données génétiques des animaux en captivité ont été enregistrées. Grâce à ces informations, les scientifiques sélectionnent eux-mêmes le meilleur partenaire lors d'un accouplement. Cela évite les problèmes liés à la consanguinité. Et les résultats sont probants. A titre d'exemple, l'antilope Oryx dammah avait disparu et était déclarée éteinte à l'état sauvage en 2000. Mais après avoir été reproduite en captivité, l'animal a pu être (...)

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